Fairen Handel verstehen: Comment collaborer avec les Weltläden («Artisans du monde/Magasins du monde»)?

Sie kennen jemanden oder eine Organisation, die fair produziert und gerne in den Weltläden in Deutschland die Produkte verkaufen würde? Sie wissen aber nicht, was die Bedingungen sind, um mit den Weltläden zusammen zu arbeiten? Kein Problem, nach der deutschen und türkischen Version, haben wir den Leitfaden auch auf Französisch zusammengestellt, der erklärt, welche Möglichkeiten es gibt!

Commentcollaborer avec les Weltläden (« Artisans du monde/Magasins du monde »)?

Un Weltladen est un magasinspécialisé dans le commerce équitable, c’est-à dire que tous les articles qu’onpeut y acheter – produits alimentaires, artisanaux (par ex. instruments demusique, vannerie, bijoux, textiles, jouets, etc…) répondent aux critères ducommerce équitable. Une grande partie provient de l’agriculture biologique. Cesmagasins participent en outre aux campagnes d’information politique etaccomplissent un travail pédagogique en milieu scolaire et hors–scolaire. Leurbut est de contribuer à plus d’équité dans le commerce avec les producteurs etproductrices des pays du Sud. Il existe en Europe environ 2500 Weltläden, prèsde 900 rien qu’en Allemagne.

Comment pouvez-vous collaboreravec ces magasins? Que pouvez-vous faire pour que vos produits puissent y êtrevendus?

Quelles possibilités avez-vous?

Il existe 2 possibilités pourfaire du commerce avec les Weltläden: la première consiste à travailler avecles distributeurs reconnus, qui sont enregistrés dans le catalogue desdistributeurs du « Weltladendachverband » (WL-DV) (« Organisation faîtière desmagasins de commerce équitable en Allemagne »), et vendent leurs produits dansces magasins. Ce sont les organisations qui gèrent l’importation.

La deuxième consiste à créersoi-même une société d’importation de produits équitables et par là de figurerdans la liste des distributeurs.

Comment collaborer avec les sociétés d’importation du commerce équitable?

Autrefois, ces sociétés devaientchercher leurs partenaires dans les pays du Sud. Aujourd’hui, le premiercontact peut être noué sans problème grâce aux médias numériques ou à larecommandation de certaines personnes ou organisations.

Après le premier contact, deuxquestions fondamentales doivent être posées. Le produit de haute qualité et àun prix juste est-il disponible ? Les conditions de travail sont-ellesconformes aux critères du commerce équitable et un partenariat durable peut-ilse développer?

Si le partenaire est nouveau etn’a pas encore travaillé pour le commerce équitable, il doit remplir un questionnaireconcernant les données de l’organisation et l’application des critères WFTO. Onpourra alors intensifier les contacts et si nécessaire, mettre l’accent sur desthèmes problématiques. Si le partenaire a déjà été contrôlé par uneorganisation de commerce équitable reconnue, le rapport de celle-ci sera soumisà un contrôle.

Avant que ne débute lepartenariat, le partenaire jouira d’un soutien pour répondre à diversesquestions et des solutions aux problèmes existants seront proposées : parexemple, en cas d’obstacles institutionnels ou politiques, ou si le partenairea besoin de soutien quant au développement d’un produit et au contrôle de laqualité.

La manière sont sera prise ladécision dépend du partenaire commercial. S’il s’agit par ex. d’un nouveau paysou d’un nouveau groupe de produits ou d’une structure organisationnelleinhabituelle, il y aura délibération au sein d’un comité de la sociétéd’importation, constitué par des spécialistes du commerce équitable externesainsi que des collaborateurs de cette société. Mais si le partenaire a déjà étéexaminé par un système de contrôle reconnu du commerce équitable ou qu’il adéjà une expérience du groupe de produits, il pourra alors être accepté.  

La mise en train du commercedépend également du partenaire : si ce dernier possède la certificationdans le domaine du commerce équitable et que le produit est connu, le commercepourra débuter au bout de quelques semaines. Si par contre, le partenaire estnouveau, n’a aucune expérience de l’exportation et / ou si le produit doit êtreencore développé, cela peut durer jusqu’à deux ans.

En règle générale, dans le cadred’un monitoring, une visite de la société d’importation a lieu dans les deuxpremières années suivant le début du partenariat.

Comment être inscrit dans le catalogue des distributeurs des Weltläden?

Les Weltläden, en tant que spécialistesdu commerce équitable, vendent des produits issus de ce commerce – c’est l’undes traits fondamentaux de leur profil. La convention des Weltläden fixe lesrègles d’achat d’après le catalogue des distributeurs, c’est-à-dire que tousles produits doivent provenir de distributeurs inscrits dans le catalogue. Ilest très important pour la crédibilité des Weltläden que leur respect descritères du commerce équitable soit soumis à un contrôle extérieur.

Grâce à ce catalogue, les membresdu  WL-DV ont créé un instrument quigarantit un tel contrôle. Concernant le choix des distributeurs, on peut citerla phrase suivante : » les Weltläden achètent leurs articles auprèsdes distributeurs qui ont satisfait aux contrôles et figurent dans lecatalogue. » Dans le cadre de la procédure d’inscription au catalogue, lesdistributeurs doivent répondre à un questionnaire sur les critères imposés parla convention des WL et, en règle générale, se soumettre en outre à un audit parun expert externe, indépendant. Lors de cet examen, on attache une grande importanceà ces trois points : les distributeurs doivent connaître leurs partenaireset la situation locale, les chaînes de distribution être transparentes et lepartenariat établi sur une longue durée.

Au lieu de créer un partenariatavec un distributeur reconnu, les producteurs peuvent aussi fonder en Allemagneleur propre société d’importation. Cette dernière peut être soumise à un con trôlede ses produits et être reconnue.

Après le premier contact entre ledistributeur et les membres du WL-DV, le distributeur doit déposer une demandepour l’inscription de ses produits dans le catalogue. Le processus est lesuivant:

  • Contrôle de la demande par le WL-DV.
  • Signatureconjointe du contrat pour le processus de reconnaissance.#
  • Évaluation du questionnaire par l’AG ducatalogue.
  • Demandede précisions sur des questions en suspens/ de documents supplémentaires.
  • Établissementd’un rapport par l’AG (groupe de travail) du catalogue de distributeurs.
  • Nomination d’un auditor externe et auditau siège du distributeur (excepté pour les jeunes et petites organisations).
  • Lecomité directeur décide de l’inscription au catalogue d’après les rapports del’auditor et de l’AG.
  • Publicationde l’admission par le WL-DV (Newsletter, site web, etc...)
  • Nouveaucontrôle tous les deux ans.

Informations supplémentaires sous ce lien.

Autor*in:
Arlette Rieger, Sercan Oztürk & Julian Schroeder
Datum:
21.9.2021

Das könnte sie auch interessieren:

„Weck, worscht un woi“ gegen den Hunger auf der Welt

„En saubere rhoi macht en saubere woi“ und „die narrn sinn ääner wie de anner“ proklamieren die „Meenzer Woideggel“ und sprechen sich damit im schönen Mainzer Dialekt für den Zugang aller Menschen zu sauberem Wasser oder die Gleichheit aller Menschen und Geschlechter aus. Damit inspirieren die Weindeckel mit den 17 Zielen der Nachhaltigkeit humorvoll zu angeregten Diskussionen über einen Weg in eine gerechte Welt:

„Ich möchte erfahren, wie diese Gesellschaft denkt“ | Interview mit Ismaeil Alhasan

Ismaeil Alhasan ist 48 Jahre alt und kam 2016 nach Deutschland. Seitdem lebt er in Mainz. Über die Ökumenische Flüchtlingshilfe Oberstadt (ÖFO e.V.) ist er auf die entwicklungspolitische Arbeit im Weltladen aufmerksam geworden. Nun absolviert er seit Oktober 2019 ein Praktikum im Trägerverein des Weltladens Mainz (Unterwegs für eine gerechte Welt e.V.) und unterstützt die Projektstelle Flucht, Migration und Fairer Handel. Ich habe Ismaeil einige Fragen zu seiner persönlichen Situation gestellt.

Fairen Handel verstehen: ADİL TİCARET NEDİR?

Eine funktionierende Kommunikation ist der Grundstein für jede Gesellschaft. Fehlt sie, kommt es häufig zu Missverständnissen, Vorurteilen und Konflikten. Auch im Fairen Handel ist es wichtig, miteinander zu kommunizieren. Hier müssen HändlerInnen und ProduzentenInnen auf der ganzen Welt miteinander reden.